Le travail social auprès des populations migrantes

Sensibilisation - Formation

Le travail social auprès des populations migrantes : Fiche projet

Objectif général :

Préparer les professionnel.les et les bénévoles du travail social à intervenir de manière efficace et adaptée auprès des personnes migrantes.

Objectifs fonctionnels :

Le travail social auprès des populations migrantes

« la migration est une expérience qui n’est pas sans conséquences sur l’identité et la manière d’envisager le monde de chaque personne. Elle signifie une rupture avec l’environnement habituel, la découverte plus ou moins abrupte d’une nouvelle réalité, un autre statut juridique et social, un autre regard que les autres portent sur vous, l’apprentissage de l’étranger “et de se sentir étranger ».

Bolzman, Claudio. « Travail social auprès des populations migrantes et interculturalité. Une analyse critique »,  2012

 

Démarche pédagogique :
Nos contenus s’inscrivent dans une démarche d’éducation populaire. Nous encourageons la participation active des apprenants et apprenantes et souhaitons favoriser l’apprentissage collectif. Cette démarche met en valeur les savoirs et les expériences de chacun et chacune, et engage une réflexion critique sur les enjeux sociaux. Ancrée dans la réalité, l’éducation populaire vise à répondre aux besoins concrets des participants et participantes. Cette approche a pour objectif de développer l’autonomie des individus, en les incitant à agir sur leur environnement. La formation inclut évidemment des exercices pratiques et des mises en situation.

Public : Des professionnel.les et des bénévoles qui accompagnent ou qui accueillent des usagers et usagères de l’action sociale

Durée : 6h (soit 2 fois 3 heures)

Prérequis : L’envie et la motivation d’en apprendre plus sur un vivre-ensemble dans la diversité

Besoins matériels : Un projecteur

Support de l’atelier : Diaporama, vidéos et documents

Thématiques de l'intervention

Diversité, de quoi parle-t-on ?

 

La diversité est large et plurielle. La question de l’immigration et des personnes primo-arrivantes est une chose, celle de l’inclusion de la différence en est une plus vaste. De qui et de quoi parle-t-on ? La population française est marquée par une richesse culturelle multiple. Pourtant certaines familles et certains individus sont constamment renvoyés et figés dans une immigration qui ne les concerne plus directement malgré leur sentiment d’appartenance à la France. Couramment, des expressions floues ou imprécises autour de la diversité sont évoquées. Cette partie a pour objectif de clarifier les amalgames et les confusions en présentant les chiffres et les mots sur les migrations et la diversité.

Les enjeux de la migration au XXI siècle 

 

L’objectif est de faire une restitution de l’état des connaissances sur le sujet en les replaçant dans leur environnement historique et politique. Cette partie permet de se défaire des idées reçues et des discours communs en s’appuyant sur des études de référence. Nous retracerons un panorama des populations immigrées et réfugiées dans les différents pays d’Europe et en France. En expliquant de manière rigoureuse les facteurs et les influences de la mobilité à l’ère de la mondialisation ainsi que les diverses formes de migrations et de parcours, les professionnel.les ou les bénévoles pourront étayer leurs savoirs sur des données précises. Mieux connaitre les contextes d’arrivée des primo-arrivant.es permet de saisir les réalités de ses personnes et donc de les accompagner plus efficacement.

Dépasser les représentations du sens commun

 

Les représentations sociales marquent notre univers sensible et intelligible. Par habitude, notre système cognitif va créer des catégories pour organiser l’information qu’il reçoit et va ainsi assigner des caractéristiques spécifiques à des individus. Comprendre ces mécanismes permet d’observer nos perceptions et, de cette façon, dépasser les stéréotypes, préjugés et stigmatisations dans le cadre d’actions de terrain.

Travail social et négociation identitaire

 

Les travailleurs et travailleuses du social évoquent souvent des difficultés dans leur rapport avec les familles migrantes liées à leur méconnaissance des cultures dont leurs usagers et usagères sont originaires. Ce manque de prise en compte a pour conséquence une évaluation lacunaire des situations des personnes dans leurs besoins, leurs objectifs, leurs rôles et leurs statuts. Cette partie tâchera d’explorer les facteurs de la négociation identitaire qui s’opèrent entre les représentants et représentantes de l’état (par leur action sociale) et les populations migrantes, marqués par des appartenances de groupes et individuels singulières.

Le travail social auprès des populations migrantes

Renforcer les compétences en communication interculturelle des travailleurs et travailleuses du social

 

En matière de travail social, l’échec de l’accompagnement des familles migrantes est fréquemment lié à un dysfonctionnement de la communication interculturelle. Le facteur central est la place qui est accordée à la particularité culturelle des personnes migrantes. L’enjeu n’est ni de la surévaluer ni de la nier. L’objectif sera donc d’améliorer les compétences des travailleurs et travailleuses de l’action sociale en matière de communication pour interagir de manière efficace et respectueuse avec des individus et des communautés d’origines culturelles diverses. Cette thématique cherche à développer les savoir-faire et savoir-être spécifiques nécessaires pour surmonter les barrières linguistiques, culturelles et sociales afin de favoriser une communication ouverte, compréhensive et la résolution de conflits.

Thématiques supplémentaires au choix (+2 heures par thème)

Parentalité et migration

Que nous apprennent les familles migrantes sur la parentalité ? Afin de mieux prendre en compte la réalité des ménages qui ont vécu la migration, il faut comprendre ces impacts et la réorganisation qu’elle suscite (inversion des générations, prises en charge institutionnelles infantilisantes, régression sociale, rupture du cadre culturel, etc.).

Mieux accompagner les MNA dans leur rapport aux technologies de l’information et des communications (TIC)

Aujourd’hui, les TIC occupent une place considérable, dans le quotidien des jeunes Mineurs non accompagnés (MNA). Les profesionnel.es de l’action sociale doivent prendre en compte ce nouveau facteur dans leur travail. Tout en mettant en lumière des besoins particuliers, les TIC marquent les relations des jeunes avec les autres et leur ancrage géographique. Alors que Abdelmalek Sayad parlera de « double absence » liée à l’émigration et l’immigration et Dana Diminescu de « double présence », les TIC vont nuancer ces réalités en donnant la possibilité de rester connecter au pays de départ. Cette thématique s’attachera, par la perspective sociologique, à mieux faire comprendre ces phénomènes qui impactent le rythme de vie des jeunes et influence leur parcours d’intégration.

Tarif de la prestation (Net de taxes) : 850 euros * pour les 6h.
1096 euros* pour 8h.

*le prix peut évoluer en fonction des attentes, des besoins, et des souhaits de co-construction de la prestation

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